Les troubles musculosquelettiques ; définition et facteurs

Les TMS – Troubles Musculosquelettiques sont des affections touchant les muscles, les tendons, les ligaments, les articulations ou les nerfs, principalement dans les membres supérieurs et inférieurs.

Ils sont généralement causés par des mouvements répétitifs, des postures contraignantes, des efforts physiques importants, ou une mauvaise ergonomie au travail.

Les TMS sont fréquents dans certaines professions, notamment celles qui nécessitent une utilisation intensive des membres supérieurs tels que le travail sur ordinateur, le travail à la chaîne ou la manipulation de charges lourdes.

Les symptômes des TMS comprennent la douleur, l’enflure, la raideur, la fatigue musculaire ou encore les engourdissements.

Il est important de prévenir les TMS en adoptant de bonnes pratiques ergonomiques, en faisant des pauses régulières et en évitant les gestes répétitifs ou les efforts excessifs.

Les troubles musculosquelettiques peuvent être favorisés par quatre catégories de facteurs :

1. La prédisposition individuelle liée à l’âge, au genre et à la santé de chaque individu.
2. Les facteurs psychosociaux et le stress.
3. Les conditions physiques de travail (comme les vibrations et le froid).
4. Les contraintes biomécaniques imposées au corps.

Ces quatre principaux facteurs se manifestent à travers :

• La façon dont le management est exercé, y compris l’autonomie accordée aux employés, la reconnaissance du travail accompli et la concentration nécessaire.
• La conception des postes et des espaces de travail.
• Les caractéristiques des locaux utilisés.
• Le choix des outils de travail.
• Les caractéristiques des produits fabriqués.
• L’organisation des horaires de travail et des pauses.
• Le mode de rémunération, notamment basé sur le rendement et les primes.
• La gestion des carrières professionnelles.
• La formation du personnel.
• La gestion des flux de production.
• L’ambiance de travail.
• L’organisation des activités de production.
• Les procédures et consignes mises en place.

Les troubles musculosquelettiques (TMS) sont responsables de 87 % des maladies professionnelles en France, tandis que le mal de dos représente 20 % des accidents du travail.

En 2017, les entreprises ont dû débourser près de deux milliards d’euros en cotisations accidents du travail et maladies professionnelles (AT/MP) pour faire face à ces problèmes.

De plus, près de la moitié des salariés atteints de TMS souffrent de séquelles graves, augmentant ainsi les risques de désinsertion professionnelle.

La détérioration de la santé et de la carrière des employés : Les travailleurs peuvent subir de multiples conséquences des troubles musculosquelettiques (TMS), qui, à long terme, peuvent altérer leur qualité de vie, entraînant des douleurs, des limitations de capacité et même un handicap… qui peuvent parfois conduire à une exclusion du monde du travail.

Par ailleurs, le fait que le salarié s’absente à plusieurs reprises peut avoir des répercussions sur l’équipe de travail : changements dans la répartition des tâches, désorganisation, climat social détérioré nécessitant des remplacements fréquents. Ces facteurs peuvent également favoriser l’apparition de nouveaux cas de troubles musculosquelettiques au sein de l’entreprise.

Les répercussions sur le fonctionnement et l’impact financier de l’entreprise : Les problèmes liés à la santé et à la sécurité au travail peuvent avoir de graves conséquences sur les performances de l’entreprise.

L’absentéisme, la baisse de productivité, la diminution de la qualité du travail, le désordre au sein des équipes, une ambiance de travail détériorée, une mauvaise image de l’entreprise, des difficultés de recrutement et la nécessité d’adapter les postes de travail sont autant d’effets négatifs.

De plus, Les troubles musculosquelettiques (TMS) qui sont reconnus comme des accidents du travail ou des maladies professionnelles engendrent une augmentation du taux de cotisation de l’entreprise.

En plus de ces coûts directs, il faut également prendre en compte les dépenses liées au remplacement des salariés absents et à la diminution de la productivité.

Selon le site ameli.fr , la prévention des TMS passe par une action individuelle et collective sur les favorisants, tels que les contraintes physiques, l’organisation du travail, les outils et les équipements.

Il est recommandé de faire des gestes dans la position la moins contraignante pour les muscles, d’effectuer des exercices d’échauffement avant une activité physique importante, et de diversifier les tâches.

Selon l’INRS, la prévention des TMS repose sur une démarche globale, participative et partagée, qui comporte quatre étapes : mobiliser, investiguer, maîtriser et évaluer.

Il s’agit d’impliquer tous les acteurs de l’entreprise, de diagnostiquer les situations à risque, d’agir sur les facteurs de risque et d’évaluer l’efficacité des mesures prises.

Selon le ministère du Travail, il faut également prendre des précautions en cas de fortes chaleurs ou de canicule, car elles peuvent aggraver les TMS. Il faut notamment s’hydrater régulièrement, demander à l’employeur d’alléger la charge de travail, ne pas boire d’alcool et faire des repas légers.

Il est entendu de tous que pour réduire les risques de troubles musculosquelettiques (TMS), il est essentiel de mettre en place diverses initiatives de prévention dans les milieux professionnels. Voici quelques approches de prévention des TMS qui peuvent être prises en considération :

Évaluation des risques : Il est important de réaliser une évaluation des risques liés aux TMS sur chaque poste de travail. Cette évaluation permet d’identifier les situations à risque et de mettre en place des mesures préventives adaptées.

Aménagement ergonomique : Il est nécessaire de concevoir les postes de travail et les équipements de manière à réduire les contraintes physiques sur les travailleurs. Cela peut inclure l’utilisation de sièges ergonomiques, de dispositifs de levage assisté, de poste de travail réglable en hauteur, etc…

Formation et sensibilisation : Les employés doivent être formés aux bonnes pratiques en matière de prévention des TMS, ainsi qu’à la reconnaissance des symptômes et des facteurs de risque. La sensibilisation à l’importance de maintenir une bonne posture et de prendre des pauses régulières peut également être utile.

Organisation du travail : Il est important de repenser l’organisation du travail afin de réduire les sollicitations physiques excessives. Cela peut inclure la rotation des tâches, la planification de pauses régulières, la limitation des heures de travail, etc.

Surveillance médicale : Une surveillance médicale régulière des travailleurs peut permettre de détecter précocement les symptômes de TMS et de mettre en place des mesures préventives adaptées.

Ces démarches de prévention des TMS doivent être adaptées à chaque environnement de travail et doivent être continuellement évaluées et ajustées en fonction des besoins et des changements.

Pour bénéficier d’aide pour la prévention des TMS, il existe plusieurs dispositifs selon la taille et le secteur d’activité de votre entreprise. Voici un résumé des principales aides disponibles :

L’aide TMS Diagnostic et Formation : si vous êtes une entreprise de 1 à 49 salariés et selon certains critères d’éligibilité, vous pouvez bénéficier de la subvention TMS Diagnostic et Formation qui permet de financer la formation d’une personne ressource en charge du projet TMS, ainsi que la réalisation d’un diagnostic et d’un plan d’actions par un prestataire ou un salarié compétent. L’aide peut atteindre 70 % du montant des prestations, dans la limite de 25 000 € HT.

L’aide médico-sociale en établissement : cette aide a pour but de préserver la santé des travailleurs opérant dans le domaine de l’assistance et des soins à la personne. Pour ce faire, l’Assurance Maladie – Risques professionnels met à disposition des entreprises comptant moins de 50 employés une subvention nommée « Aide médico-sociale en établissement ». Cette initiative vise à diminuer les dangers associés au levage de charges lourdes, aux gestes répétitifs ainsi qu’aux positions contraignantes.

L’aide TMS Action : elle permet d’acheter du matériel et des équipements pour réduire les contraintes physiques liées aux manutentions manuelles, aux efforts répétitifs ou aux postures contraignantes. L’aide peut atteindre 50 % du montant de l’investissement, dans la limite de 25 000 € HT.

Les contrats de prévention : ils sont destinés aux entreprises de moins de 200 salariés appartenant à un secteur d’activité ayant signé une convention nationale d’objectifs avec l’Assurance Maladie – Risques professionnels. Ils permettent de bénéficier d’un accompagnement personnalisé et d’une aide financière pouvant aller jusqu’à 50 % du coût des actions de prévention.

Pour plus d’informations sur les conditions, les modalités et la sollicitation de ces aides, consulter :

L’aide TMS Diagnostic et Formation :
https://www.ameli.fr/moselle/entreprise/sante-travail/aides-financieres/subventions-nationales/tms-diagnostic-formation

L’aide médico-sociale en établissement :
https://www.ameli.fr/moselle/entreprise/sante-travail/aides-financieres/subventions-nationales/aide-medico-sociale-etablissement

L’aide TMS Action :
https://www.ameli.fr/moselle/entreprise/sante-travail/aides-financieres/subventions-nationales/tms-action

Les contrats de prévention :
https://www.cramif.fr/actualites/le-programme-tms-pros-une-demarche-de-prevention-en-4-etapes

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Chez Terranéo, notre objectif est de vous aider à réduire les risques de TMS et à créer un environnement de travail plus sain. Grâce à notre expertise et à notre approche personnalisée, nous concevons des programmes de formation adaptés à vos besoins spécifiques.

Nos formations sont dispensées par des professionnels qualifiés et expérimentés, qui connaissent parfaitement les enjeux liés aux TMS. Ils vous transmettront des outils efficaces pour identifier, évaluer et prévenir les risques de TMS dans votre entreprise.

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En choisissant Terranéo Formation, vous bénéficierez également de conseils pratiques pour adapter les postes de travail, améliorer les gestes et les positions des salariés, ainsi que pour mettre en place des activités physiques adaptées.

Nous vous accompagnerons de l’établissement du diagnostic à la mise en place de pratiques ergonomiques et dans l’application des normes de sécurité.

La prévention des TMS est un enjeu majeur pour les entreprises, car elle permet de réduire les accidents de travail, de diminuer l’absentéisme et d’améliorer la productivité. En investissant dans la formation de vos employés, vous contribuez à leur bien-être et à la pérennité de votre entreprise.

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Définition des TMS ?

Les troubles musculosquelettiques (TMS) des membres supérieurs et inférieurs sont des troubles de l’appareil locomoteur pour lesquels l’activité professionnelle peut jouer un rôle dans la genèse, le maintien ou l’aggravation. Les TMS affectent principalement les muscles, les tendons et les nerfs, c’est-à-dire les tissus mous.

Quelles sont les TMS les plus fréquentes ?

Les troubles musculosquelettiques (TMS) les plus fréquents sont la lombalgie, qui se manifeste par des douleurs au niveau du bas du dos, la tendinite, caractérisée par une inflammation d’un tendon, et l’épicondylite, également appelée « tennis elbow », qui entraîne des douleurs au niveau du coude. Ces pathologies sont souvent liées à des mouvements répétitifs ou à des postures prolongées dans le cadre du travail.

Quels sont les premiers symptômes ?

Au début, on observe des douleurs et une gêne fonctionnelle (comme une diminution de la mobilité ou de la force) qui se manifestent pendant l’activité physique. L’aggravation progressive aboutit à une perte de la mobilité articulaire et une incapacité à faire certains mouvements. Un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée permettent de limiter l’évolution des TMS.

Les TMS, quel coût pour les entreprises ?

Ils engendrent un chaos important, pouvant entraîner une diminution des performances de l’entreprise (baisse de la productivité, de la qualité…) et avoir un impact significatif sur l’absentéisme et le roulement du personnel. Il est possible de mettre en place des mesures préventives, qui non seulement réduisent le risque de TMS, mais améliorent également la qualité de vie au travail des salariés. Certains facteurs de risque de TMS sont visés par les obligations réglementaires liées à la pénibilité du travail.